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Rosanna PALUMBO
Céramique Raku d'Art
Accueil : Tous les jours d'avril à octobre.
Territoire : Balagna
Catégorie : Les artisans
100 bis place de l'église
20220 Sant'Antonino
rosannapalumbo@outlook.com
Comment devient-on rakuiste ? Pourquoi se lancer, corps et âme, dans cette ancienne technique de cuisson japonaise pour la céramique remontant au XVIe siècle ?
Pour Rosanna Palumbo, certaines choses ne s’expliquent pas mais nous poussent vers notre destinée. Quand elle revient, à Trento, sa ville natale du Nord de l’Italie, en 1996, elle a étudié passionnément la philosophie, les langues étrangères.
Et comme les grandes histoires s’inscrivent dans les petites, un jour, elle est invitée à un mariage. « À cette époque, nous n’avions pas de sous », raconte la rayonnante Rosanna.
Nous avions décidé avec une amie, de créer notre cadeau ! Le choix s’est porté sur un diffuseur en faïence. Et là, nous avons réussi une performance à savoir une mono-cuisson sans aucun défaut ! Nous avons eu, à cet instant, le sentiment d’avoir trouvé notre voie. »
L’évidence, pour Rosanna, se déclenche avec ce premier marché d’artisanat d’art de Bolzano.
« À côté de nous, se trouvait un stand de Raku, poursuit-elle. J’ai appris quelques mois avec cette femme-artisan. J’ai pu expérimenter, construire un four! Apprendre. »
En 2001, Rosanna se lance seule dans l’aventure. Quatorze ans plus tard, elle ouvrira son propre atelier dans le Sud de la France. La Corse ?
Elle la connaît depuis 30 ans ! Jeune fille au pair à l’âge de 25 ans à l’Isula, elle travaillera et exposera la première à Pigna !Aujourd’hui, la créatrice reste émerveillée par cette technique magique : « la Nature travaille avec moi et c’est toujours une découverte ! » Elle possède 180 émaux qu’elle a conçus elle-même à base de pigments sans produit toxique.
Sa tendre enfance passée à crayonner, à écrire ; ses années baignées de philosophie lui ont permis d’associer à cette tradition singulière, un moyen de s’exprimer, de poser des questions au spectateur.
Et si on parlait d’Art ?! Rosanna rajoute, grand sourire aux lèvres : « Et si on parlait d’Amour ? »