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Le Frère

Henri et Carine Abbatucci

Restaurant

Accueil : Du Mercredi de 20h à 21h30 jusqu'au Dimanche midi de 12h à 13h45

Avant d’atterrir dans la cuisine de son restaurant situé sur la rive gauche du Taravo à hauteur du pont de Calzola, Henri Abbatucci aura survolé le monde durant 15 ans en tant que pilote d’hélicoptère de combat dans l’armée de terre. « Pour être tout à fait honnête, j’avais planifié ça depuis mon plus jeune âge. Je m’étais fixé comme objectif de devenir pilote et d’ouvrir ensuite mon restaurant en Corse » avoue Henri.

Après un passage en tant que pilote pour une compagnie d’hélicoptère insulaire de l’extrême sud, Henri Abbatucci a eu l’opportunité de racheter à son frère, Jean-Charles, le restaurant familial jouxtant son vignoble. « Du temps de mes tantes qui avaient créé le restaurant, il s’agissait davantage d’une ferme-auberge dans la mesure où elles étaient agricultrices. Lors de la reprise en 2011, j’ai voulu en faire un véritable restaurant dont la cuisine s’articulerait autour de deux produits : le veau tigre de mon frère Jacques et le vin de mon frère Jean-Charles, d’où le nom du restaurant ».

Si les premières années, Henri propose surtout des viandes grillées à sa clientèle, il enrichit sa carte au fil du temps et de l’expérience engrangée dans ce nouveau métier. Étroitement épaulé et conseillé par son épouse, il élabore progressivement des mets plus recherchés qui séduiront durablement sa clientèle. « Avec mon frère, Jacques, nous avons voulu mettre en avant des pièces de viande moins communes. J’ai ainsi travaillé les tripes, le foie ou la langue de veau que peu de restaurateurs insulaires utilisaient. ».

Pari gagnant pour cette audace culinaire ! Aujourd’hui, certains clients n’hésitent pas à traverser une partie de la Corse pour déguster son mi-cuit de foie déglacé au vinaigre balsamique. « Avec ma femme, nous avons également apporté un grand soin aux accords mets-vins que nous suggérons. Nous proposons des formules au verre ou au demi-verre pour que les gens puissent déguster plusieurs vins au cours du repas ».

En dehors des produits emblématiques de la famille, Henri s’est tourné vers les autres producteurs de la région qu’il s’agisse de maraîchage, de charcuterie ou de fromage et de conclure « Les gens ne viennent pas jusqu’ici pour déguster des produits qu’ils pourraient trouver partout ailleurs ». La simplicité de l’évidence !